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Birkadem - Montréal

Terrible nouvelle dans notre famille.

Mon neveu José, le fils de mon frère Marcel, est décédé.

Nous sommes tous consternés. 

Qu'il repose en paix

Roger Pérez



In Memoriam





José Pérez
1965 - 2011

Requiescat In Pace
    


Sainte-Julienne - Montréal (Québec)
 Richerenche (Vaucluse)

Familles Pérez - Richez - Selway - Faubert

À Ste-Julienne (Québec),
suite à un accident de moto,
 le 13 septembre 2011, est décédé José Pérez à l’âge de 45 ans. 
Il laisse dans le deuil
son épouse Heidi Selway,
ses parents Marcel Pérez, Danielle Pérez et Anne-Laure Richez,
 sa sœur Nathalie (Sylvain Maréchal),
ses nièces Marie Rose et Léonie,
ses grands-parents de France Estelle et Victor,
sa belle-famille Selway - Faubert,
ses nombreux oncles et tantes,
cousins, cousines, alliés et amis
des deux bords de l’Atlantique.

Les obsèques ont eu lieu le 24 septembre à Montréal,
au Complexe funéraire du Mont-Royal.

Des dons à la fondation Mira,
 institution qui lui tenait à cœur, seront appréciés.
Mira Canada  Mira Europe  Mira USA 






 
TEXTE DE MARCEL PÉREZ

Lu  par Serge Hervouet-Zeiber aux obsèques de José

Merci du fond du cœur, parents et amis.
Votre présence ici aujourd'hui avec nous était essentielle. 
Il fallait que José soit accompagné sur son dernier chemin par ceux qui l'ont connu, aimé et apprécié.
II le fallait aussi pour ses proches, tantes, oncles et cousins qui pleurent aujourd'hui, ceux d’ici et ceux de la France, les Pérez et les Richez, malheureux de ne pas pouvoir être là. Pour Heidi son épouse avec qui il a connu le bonheur tout au long des douze dernières années et la famille Selway-Faubert, pour Danielle et moi, ses parents, qui l'avons vu grandir avec Nathalie. Pour notre beau-fils Sylvain et nos petites-filles Marie Rose et Léonie qui l’aimaient beaucoup. Pour Anne-Laure, sa mère de France, avec qui il avait renoué des liens depuis quelques mois et qui pleure la perte d’un fils retrouvé et presque aussitôt perdu et qui malheureusement ne peut être avec nous aujourd’hui. José rentrait à peine d’un voyage de deux mois dans le sud de la France consacré uniquement à ces retrouvailles. Il en était revenu heureux, plein de projets en tête, de travail et de loisir, dont sa présence à la prochaine fête des cousins à Aniane en 2012.
Rien ne laissait présager le pire.
Et le pire est arrivé.


Voir partir un fils, ce n’est dans les projets de personne.
Ce n’est pas notre conception de la vie.
Survivre à ses enfants est une innommable monstruosité.

Lorsque je l'ai vu, inanimé, sur son lit d'hôpital, une image m'est venue en tête. Il avait 4 ans, je le tenais par la main marchant dans le village de mon père, Callosa d'En Sarrià, en Espagne.


La douleur était double. Je pleurais cet homme, étendu, immense, et en même temps l'enfant, le bébé qu'il avait été.



Je ne sais pas comment je vais pouvoir vivre sans José.
Ce sera long et sinueux. Sinueux comme ces deux virages pris en moto, qui, sur une route glissante, un soir de septembre,
nous l'ont arraché.

Repose en paix, mon fils, tu es désormais hors d’atteinte des vicissitudes de la vie. Repose en paix. Je t’ai aimé comme un fou tout au long de ta vie et je continuerai au-delà de la mort.

Ton père, orphelin de toi





À Polop, Espagne, en 1969
(L'histoire de cette photo)


 
Lettre de Danielle Pérez à José

Lue par Sabine Brunet

José, mon fils,

Je pense souvent à la première fois où je t’ai vu à l’aéroport de Montréal, tout petit, avec un petit manteau bleu marine. Tu m’as embrassée et tu as demandé :
 « Elle est où Nathalie? Et Puce ( notre chat siamois)? »
Tu entrais dans nos vies et dans nos cœurs, tu avais quatre ans. Nathalie était si heureuse d’avoir un petit frère et moi un enfant de plus à aimer. L’amour que je te porte est né ce jour-là
et n’a cessé de croître au fil du temps.
Je te revois sur notre terrasse le 17 juin dernier, pour l’anniversaire de Nathalie et Sylvain, une réunion de famille de plus, quelle belle soirée nous avons passée tous ensemble. Je repense à tous les moments de bonheur partagés avec toi, puis avec Heidi, ta compagne depuis 12 ans. On pensait que vous aviez la vie devant vous… mais voilà, la tienne s’est arrêtée et les nôtres sont amputées de toi, plus rien ne sera jamais pareil sans toi, sans ton rire, sans tes bras. On ne sortira plus t’accompagner sur la terrasse pendant que tu grilles une cigarette, on ne te regardera plus partir sur ta moto
en te recommandant la prudence…

Mais je veux me souvenir de toi bien vivant et heureux,
de ta voix, de tes bras autour de moi,



je t’aime et tu me manques cruellement.

Maman




 
Lettre de Nathalie, sa soeur, à José

Lue par Sabine Brunet

Dimanche dernier j’écoutais une émission pour les 75 ans de Radio-Canada, il y avait un numéro sur les émissions que nous écoutions quand nous étions jeunes : Bobino, Nic et Pic, Picotine, Sol et Gobelet et toutes les autres. Je nous suis revus dans le sous-sol en train de les écouter ensemble sur notre vieille télé noir et blanc. Dans ce même sous-sol où nous jouions ensemble toi avec tes GI Joe et moi avec mes Barbies, sur le vieux tapis de notre ancienne chambre de la rue Ridgewood. Ce tapis qui avait une marque de brûlure dans un coin, on avait fait tomber une lampe parterre et cela avait commencé à brûler le tapis et nous étions allés réveiller maman et papa en criant qu’il y avait le feu. Et cette ancienne chambre que l’on a partagée m’a aussi rappelé d’autres souvenirs : quand nous collions nos lits ensemble pour dormir, quand on regardait par la fenêtre les souffleuses passer ou la dame qui promenait sa mouffette en laisse. Quand Philippe nous prenait tous les deux pour la fin de semaine et que l’on dormait ensemble dans son canapé-lit et lui parterre à coté.
Je nous revois pendant nos voyages en France,
tous les deux tous seuls  
avec nos sacs « Enfant non accompagné » autour du cou et aussi de notre escale non prévue en Islande. C’est sûr que l’on se chicanait et que tu m’énervais parfois comme je devais aussi t’énerver, mais bon, tu étais mon frère… donc c’était dans l’ordre des choses.
Puis nous avons grandi. A l’adolescence nous avions chacun nos intérêts, on se préoccupait moins l’un de l’autre et nous avons fini par quitter le nid familial, qui était vraiment un nid car nous avons un père poule. Quand Sylvain et moi avions un problème de voiture tu étais toujours ravi de voler à notre secours soit pour changer nos pneus crevés et nous éviter de nous faire avoir par un garagiste peu scrupuleux qui voulait nous vendre des pneus neufs pour notre vieille minoune ou pour changer je ne sais plus quoi situé sous le moteur que tu as dû soulever pour l’atteindre à ton grand plaisir. Et pendant cette délicate opération tu nous avais régulièrement tenus au courant de la progression; je pense qu’un chirurgien ne nous aurait pas mieux informés
si l’une de nos filles avait due être opérée.
Tu aimais rendre service autant pour nous aider à déménager,
à boucher tous les trous dans notre premier appartement envahi pas les coquerelles ou venir en aide à papa et les autres avec leurs problèmes d’ordinateur. Par contre tu n’étais pas un « téléphoneux », c’était rarement toi qui appelais mais si on voulait te téléphoner il fallait voir du temps devant soi, car cela pouvait durer très longtemps.

Tu aimais beaucoup tes nièces qui elles aussi t’aimaient beaucoup.



Je me rappelle de vous avoir vu jouer tous les trois aux Polly Pocket, à la voiture téléguidée ou au train en bois que tu avais offert à Marie Rose.

 Léonie adorait sortir avec toi pendant que tu fumais une cigarette; je ne sais pas de quoi vous parliez, mais c’était votre moment à vous deux.





José tu vas beaucoup nous manquer mais on se rappellera tous ces bons moments passés en ta compagnie.

Nathalie




 
Lettre de Robert Pérez, oncle de José

Lue par Simone Paradis


Lettre de Robert Pérez (Aniane, France)

José,

Mon état de santé ne me permet pas d'être près de toi alors juste un petit mot pour évoquer la dernière fois où nous nous sommes vus il y a 5 ans lors de notre visite dans ton beau pays.



Tu m'avais raconté ta vie dans cette nature hors normes pour nous,   l'immensité de la forêt, la monstruosité du fleuve par rapport à nos petites rivières à nous. La vie en hiver, le froid et la neige, qui, me disais-tu, ne te gênaient nullement, au contraire.

Tu m'avais raconté le plaisir de partir avec quelques copains en forêt par moins 30° pour, disais-tu, te débarrasser des miasmes de la civilisation. Le bruit, le stress, la promiscuité, tous ces péchés de la modernité qui dénaturaient ta chère nature.

Tu m'avais expliqué à mon grand étonnement qu'à moins trente en pleine nature, on allume un feu. 
« Tonton il n'y a pas d'humidité, alors avec un peu d'écorce de bouleau, quelques brindilles et du bois mort, une allumette, Tonton, une seule allumette suffit pour avoir un feu. ».
Tes yeux rieurs, un peu moqueurs même, disaient le reste.
Mon air ébahi te faisait sourire.



J'aurais voulu que ça dure, que tu continues à me raconter, avec ton accent, dont tu m'avais dit y avoir plongé quand tu étais petit,
ce qu'était ta vie là-bas.

Et tu es parti sans finir de me raconter. Je ne comprends pas pourquoi vous les jeunes vous contrariez parfois la nature en décidant de partir avant les vieux en nous laissant avec nos larmes, notre peine et notre incompréhension avec presque un complexe de culpabilité tellement ces erreurs sont injustes.

Tu me diras : je parle comme un vieux, c'est vrai, mais imagine le désarroi de tous tes proches. Ceux qui restent seuls alors qu'ils avaient encore un long chemin à faire avec toi.
Toute une vie sans toi, ça va être dur.


Mais tu sais je ne vais pas continuer à philosopher sur l'absence ou la présence. L'homme a inventé un mot qui répond à toutes ces questions. C'est le mot "destin". C'est un mot qui explique tout, c'est-à-dire rien, mais qui nous console quand on n'arrive pas à comprendre.

Alors tu vois je ne t'en veux pas d'être parti. C'était ton destin, on peut dire aussi que c'était ton heure, ou bien que c'était écrit. Ça ne veut pas dire grand-chose mais ça sèche les larmes. Tu sais j'ai peur d'être un peu long alors je te dis 
« Salut et à plus! » 
Tu finiras de me raconter plus tard.

Ton père m'a dit que tu avais choisi la fin de ton parcours dans ta chère nature. Tu as raison puisque c'est là que tu es bien. Quand à moi il me restera ton souvenir, tes photos, tes histoires de Davy Crockett.

Tu me manques beaucoup !

Tonton Robert et toute la famille





Lettre à José de Christophe, son cousin de France

Lue  par Serge Hervouet-Zeiber aux obsèques de José


À mon cousin,

Mon coeur aujourd'hui,
est très serré.
Flashback dans ma tête.
Des souvenirs de toi surgissent.
Une soirée à Noisy-le-Grand chez mes parents
où nous dormions ensemble dans ma chambre.
Nous avions fabriqué 2 sarbacanes et piqués 10 rouleaux
de papiers de toilettes et nous avions refait ensemble la tapisserie.
Nous n'avions pas dormi de la nuit mais nous n'avions pas pensé qu'il n'y aurait plus de papier le lendemain. Quand nous nous sommes réveillés il a bien fallu dire ce qui s'était passé, et, là, je revois ton visage...
et surtout le fou rire que l'on a eu ensemble.

Et aussi durant ton séjour chez papa et maman,
avec ta phrase devenue culte durant une conversation de foot.
La balle qui va 
« drrette dans le but » dite avec l'accent canadien.

Je me rappelle aussi de notre séjour chez Titis et Julot. 
Super souvenir! Et je revois encore Pépé et Mamie fiers d'avoir
leurs petits enfants chez eux.

Grâce à internet nous avons repris contact, parlé et parlé de notre passion commune pour Apple et d'autres choses,
comme si nous nous étions quittés la veille.
Nous devions nous revoir cette année
à cette fameuse cousinade
où il nous manquait toujours un cousin.

La vie en a voulu autrement, malheureusement.
Mais, crois-moi, cousin, tu seras dans notre cœur à tous,
et on sait que tu viendras nous faire un coucou de là-haut.

Je suis ravi et pas étonné de ton intérêt pour la fondation MIRA car mon meilleur ami est touché par une maladie génétique. À l'âge de 31 ans il a perdu la vue. Donc merci, car grâce à des gens comme toi avec un cœur d'or des personnes peuvent retrouver l'espoir.

Espoir que je n'ai plus de te revoir.

Mais je sais que tu seras bien accueilli là-haut
avec Julot, Titis, Tonton André et mon père, même s'ils vont penser et te dire que c'était trop tôt pour les rejoindre.

Et oui, trop tôt, cousin !

Je pense très fort
à ton père à qui on vient d'arracher
la plus précieuse chose dans la vie, ¨un enfant¨.
Je pense également à Danielle qui t'a vu grandir
qui t'a aimé et qui doit avoir le cœur brisé également.
Nathalie, ta peine doit être très forte
et je comprends à quel point ce doit être
difficile de perdre un frère.
D'autant plus qu'il faut expliquer
à Marie Rose et Léonie
qu'elles ne reverront plus leur tonton.
Sûr que Sylvain sera là pour t'aider à surmonter cette épreuve.
Une très grosse pensée pour Heidi qui doit faire face à cet événement. Mais je sais que Marcel, Danielle et Nathalie,
ne la laisseront pas seule dans ce malheur.



Cousin, une de tes passions nous a arraché ta vie mais tu resteras dans nos mémoires et nos cœurs pour toujours.

Ton cousin de France, Christophe

P.S. Véro, Vincent, Enzo et Lou se joignent à mo
i


Lettre à José de Christine, sa cousine de France

Lue  par Sabine Brunet


À Heidi, Danielle et Marcel, Nathalie, Sylvain, Marie-Rose et Léonie.

Le départ
prématuré de José
m’a bouleversée et me bouleverse encore,
j’ai le cœur qui saigne et cela fait plusieurs
jours que je reste amorphe devant cette page blanche.

Tonton, j’ai pu t’avoir au téléphone
mais je n’ai pu trouver mot devant ce terrible malheur.
Pourtant j’aimerais tellement en trouver pour soulager 
a douleur qui est la vôtre.
La perte brutale de l’être aimé, du fils, du frère, du tonton
est tellement cruelle et injuste que la blessure sera très longue à cicatriser, elle ne se refermera certainement jamais.

Pour combler ce manque, combler cette peine immense
et arriver à supporter l’absence de José il faudra un courage tout aussi immense. Je sais que vous saurez vous soutenir les uns les autres et suis certaine que José, qui a rejoint les plus anciens que l’on a tous aimés et qui l’ont tant aimé sera chouchouté par eux - ils ont du avoir grande peine à le voir les rejoindre si tôt.
 
Mais aujourd’hui nous tous ici-bas,
nous nous devons pour José de continuer à vivre,
avec nos joies, nos peines et nos souvenirs qui restent immortels.
Nous sommes de tout cœur avec vous et notre pensée est au Canada auprès de vous, de Marylise, de Didier, de Marion et de Maman
qui s’est envolée pour vous rejoindre.
Avec grande peine et tout mon amour
je vous envoie
mes plus tendres baisers.

Christine, ta cousine de France

 





Lettre à José de ses cousins de France

Lue par Marylise Pérez

A notre très cher cousin,

Trouver les mots aujourd’hui pour te dire à quel point ta disparition est cruelle et injuste, à quel point elle nous fait mal,
mal pour toi qui ne pourra plus profiter de cette vie sur terre,
mal pour Heïdi, pour tes parents, ta sœur et tous les tiens qui ne pourront plus te toucher, te sentir et partager tout les instants de la vie,
mal pour nous,
est chose impossible.
 
Le manque de ta présence ne sera jamais comblé, c’est chose sûre.
 
Oh oui ta disparition est cruelle et injuste,
Toi qui venais de vivre des moments forts en France,
Toi qui avais tant de projets pour l’avenir,
Toi qui prévoyait, de nous rejoindre à notre prochaine « cousinade »
 
Nous en voulons aujourd’hui au sort qui en a voulu autrement, celui qui t’a frappé de plein fouet dans la force de l’âge et te prive, nous prive de ces instants que nous aurions enfin pu vivre ensemble.
 
Sache qu’il n’y a pas une « cousinade », où ne nous parlions pas de notre cousin et de notre cousine du Canada, vous avez toujours été présents dans nos cœurs.
 
Les magnifiques instants de retrouvailles que nous aurions pu vivre ensemble, ne seront malheureusement pas à la hauteur de nos espérances, mais sois rassuré José tu seras bien là avec nous,
dans nos cœurs
dans nos âmes
tu resteras à jamais.
 
Les kilomètres qui nous séparaient ne sont rien par rapport
à l’amour que nous avons pour toi.
 
Tu es parti aujourd’hui, rejoindre les étoiles et nous n’avons pas peur,
notre amour est éternel et tellement habitué à parcourir de grandes distances que nous arriverons à te remplir d’amour là
où maintenant tu te trouves.
 


Nous t’aimons José.
Notre amour est indestructible
Nous te rassurons, un jour nous arriverons à supporter un peu plus ton absence,
Nous le ferons pour toi,
Pour que tu reposes en paix et que tu ne sois pas triste de voir toutes les personnes que tu aimes
être malheureuses.
 



Tes cousins, cousines qui t’aiment pour toujours

Didier, Brigitte,
André, Béatrice, Michel, Éric, Christine, Christophe, Philippe, Frédérique, Roger-José, Marie 



Souvenirs
par
Éric, le grand ami d'enfance de José

Lu par Éric Le Saux



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Lettre à José d'Andrée Pace-Pérez, sa tante

Hello mon grand,

Je suis heureuse de t'avoir vu au mois de mars, il n'était pas question alors que je revienne si tôt à Montréal, et pourtant, je suis là pour te revoir une dernière fois, te dire juste que je t'aime très fort, que je suis fière d'être ta tante, fière de toi, du beau jeune homme que tu es devenu.



 Ta maison, tes chiens et ton adorable Heidi, tu avais tout pour être heureux, mais la vie en a voulu autrement et nous en sommes tous désolés, meurtris.



Je n'oublierai jamais le moment où tes parents en douceur m'ont annoncé cette triste nouvelle,
tu resteras à jamais dans mon cœur.

Te voilà auprès de tous nos êtres chers qui sont déjà là-haut,
ils te câlineront pour nous.

Dors bien mon grand, nous veillons tous sur toi ...
tu nous manques déjà.

Tatie Andrée qui t'aime.




 
Lettre à José de Paulette Pons-Pérez, sa tante

Mon petit José,
 
Le vide que tu laisses aujourd'hui est immense.

Cependant, je  garderai au fond de mon cœur, tant de souvenirs de toi, en particulier ceux de ta petite enfance que je n'oublierai jamais.
Nous en parlons encore avec Michel et Eric ...

Vos jeux de l'époque, le dessin, les découpages, le coloriage sur le petit bureau en chêne, vos trois petites chaises autour.
Vous dessiniez des fleurs, des châteaux, souvent des avions (surtout Michel), puisque nous habitions à Orly.
 
Tout se passait toujours dans le calme, vous vous entendiez si bien.
Tu étais le plus jeune, les deux grands t'aimaient, t'admiraient.
Tu étais si attachant.
 
En 2007 tu m'as dit en reparlant du temps où vous étiez petits,
qu'Eric avait été une mère pour toi. Il n'avait pourtant qu'un an et quatre mois de plus que toi, il te protégeait. Et Michel vous protégeait tous les deux ... Il avait un an et demi de plus qu'Eric, c'était un grand !



Vous aviez une passion sans bornes pour les "Lego",
un jeu de construction avec lequel vous jouiez des heures.
Michel qui avait eu pour cadeau une batterie Lego
avait un jour construit un véhicule avec une idée en tête ...
 
Nous avions dans le séjour une cage pleine de canaris qui étaient devenus petit à petit très copains avec vous trois.
Pas qu'avec vous trois d'ailleurs...
 
Michel, ayant équipé son "camion Lego" de la batterie, le frein bloqué, allait ouvrir la cage. Tous les trois tournés vers la petite porte, vous  attendiez  avec curiosité et la crainte que rien ne se passe...
 
Après quelques minutes, les canaris sortaient un par un. Michel prenait délicatement votre préféré, celui qui aimait se faire caresser encore plus que les autres, pour le poser sur le véhicule. Et là, le spectacle commençait.

Une fois le frein débloqué, kiki partait  pour la balade journalière. Certains oiseaux se posaient sur la tête, le journal ou les lunettes de Pépé Julot qui, imperturbable, continuait paisiblement sa lecture, ce qui vous faisait beaucoup rire. Vous appeliez Mamy Titis qui riait elle aussi et repartait à ses occupations. Puis les canaris, tranquillement rentraient un par un dans la cage. Non, Ils ne salissaient rien, ils préféraient leurs cages.

Quand nous avons déménagé à Fontainebleau, l'appartement étant situé à la lisière de la forêt, votre terrain de jeu s'était beaucoup étendu.

 


Tous les après-midi ou presque, vous étiez heureux d'aller goûter dans les bois, parfois déguisés en Zorro, en mousquetaire ... Combien de balades avez-vous faites à vélo et trottinette sur le sol sablonneux en contournant les roches sous les immenses arbres !
Que ce soit à Orly ou à Fontainebleau, quand d'autres cousins venaient vous rejoindre: Christophe, Christine, Brigitte, Béatrice, c'était la fête !
Les grandes réunions de famille... Tous au Mans avec Didier, André, Philippe et la petite Frédérique.
 
André a eu la bonne idée de créer les cousinades à Aniane, tout le monde regrette que tu n'aies pu y assister. Tu avais promis d' y venir en 2012, tu seras là. Tout le monde pense si fort à toi.
 
Je garderai toujours l'image de ce petit garçon adorable si attachant que tu étais, mais je n'oublierai jamais l'adulte que j'ai retrouvé en 2007 et 2009. Tu étais si heureux avec ton grand amour Heidi dans votre maison de Sainte-Julienne à la lisière de la forêt, ce que tu aimais tant.

Je t'aime mon petit José, je t'aime très fort.

Tatie Paulette





Remerciements






Moments de vie

José, tel que nous l'avons connu








Août 2011 à Palavas








Bientôt d'autres photos



Marcel Pérez



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Marcel Pérez - Montréal - 29 Octobre 2011






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